Il a été démontré dans l’étude EPIC (European Prospective Investigation into Cancer and Nutrition) qu’une consommation plus élevée d’aliments ultra-transformés (UPFs) était associée à un risque accru de cancer et de multimorbidité cardiométabolique. De plus, les relations étaient différentes selon les sous-groupes de UPFs, ce qui suggère que les divers sous-groupes d’UPFS contribuent différemment.
Les objectifs de l’étude :
Les objectifs de l’étude étaient d’étudier les relations entre la consommation totale d’UPFs et de sous-groupes d’UPFs et le risque de multimorbidité définie comme la cooccurrence chez un même individu d’au moins 2 maladies chroniques telles que le cancer quel que soit le type de cancer, les maladies cardiovasculaires et le diabète de type 2.
Population étudiée et méthodes :
Les auteurs ont examiné les données relatives à sept (Danemark, Allemagne, Italie, Espagne, Suède, Pays-Bas et Royaume-Uni) des 10 pays européens participant à l’étude EPIC (European Prospective Investigation into Cancer and Nutrition). L’apport alimentaire habituel au cours des 12 mois précédents a été évalué au démarrage de l’étude à l’aide d’un questionnaire sur la fréquence alimentaire spécifique au pays. Tous les 3 à 4 ans suivant le recrutement des sujets, les participants ont été contactés pour obtenir des données sur leurs maladies majeures.
Pour évaluer la consommation d’aliments ultra-transformés, les auteurs ont utilisé la classification alimentaire Nova. En effet, la classification Nova classe les aliments dans l’une des quatre catégories suivantes :
- Le groupe 1 regroupe les aliments non transformés ou peu transformés tels que des fruits ou légumes, frais, secs ou surgelés,
- Le groupe 2 regroupe les ingrédients culinaires transformés tels que les huiles, les matières grasses
- Le groupe 3 regroupe les aliments transformés tels que les fromages, le pain frais, les fruits en sirop,
- Le groupe 4 regroupe les aliments ultra-transformés tels que les sodas, les snacks emballés sucrés ou salés etc…
Les auteurs se sont concentrés sur le groupe 4 des aliments ultra-transformés.
Résultats :
266 666 participants (60% de femmes) ont été inclus dans l’étude. La consommation d’UPFs a représenté 34 % des kcal et 32 % des kcal du régime alimentaire quotidien respectif des hommes et des femmes. Au total, 4461 participants ont développé une multimorbidité de cancer et de maladies cardiométaboliques après une période médianes de suivi de 11,2 ans.
Il a été observé que :
- – Une consommation plus élevée d’UPFs (par incrément de 1 écart-type [∼260 g/jour] sans boissons alcoolisées) était associée à un risque accru de multimorbidité (HR : 1,09, IC 95 % : 1,05, 1,12).
- Parmi les neuf sous-groupes d’UPFs après ajustement mutuel, la consommation de produits d’origine animale et de boissons sucrées artificiellement et par le sucre a montré des associations positives (HR : 1,09, 95% CI : 1,05-1,12 ; HR : 1,09, 95% CI : 1,06-1,12, respectivement) dans la période de transition depuis le démarrage de l’étude à la multimorbidité. Les sauces, les pâtes à tartiner et les condiments ont également montré une association positive avec le risque de multimorbidité (HR : 1,03, 95% CI : 1,00-1,06), mais les pains et céréales ultra-transformés ont été inversement associés au risque de multimorbidité (HR : 0,97, 95%CI : 0,94-1,00). Les autres groupes, sucreries et desserts, en-cas salés, substituts à base de plantes, plats mixtes prêts à consommer/à chauffer et autres aliments ultra-transformés non spécifiés – n’ont pas montré d’association avec le risque de multimorbidité.
Conclusions :
Une consommation plus élevée d’UPF était associée à un risque plus élevé de multimorbidité par cancer et maladies cardiométaboliques. Mais tous les aliments UPFs ne sont pas équivalents. Les boissons sucrées artificiellement ou par le sucre, les produits d’origine animale, les sauces, les pâtes à tartiner et les condiments, mais pas les autres produits, ont été associés à un risque plus élevé de multimorbidité, ce qui suggère que des analyses plus nuancées des UPFs par sous-groupes sont nécessaires.
Pour en savoir plus, vous pouvez lire l’article
Orchidali peut réaliser des revues de la littérature.
Consommation de tous les aliments ultra-transformés et de sous-groupes d’aliments ultra-transformés et risque de multimorbidité par cancer et maladies cardiométaboliques.
Il a été démontré dans l’étude EPIC (European Prospective Investigation into Cancer and Nutrition) qu’une consommation plus élevée d’aliments ultra-transformés (UPFs) était associée à un risque accru de cancer et de multimorbidité cardiométabolique. De plus, les relations étaient différentes selon les sous-groupes de UPFs, ce qui suggère que les divers sous-groupes d’UPFS contribuent différemment.
Les objectifs de l’étude :
Les objectifs de l’étude étaient d’étudier les relations entre la consommation totale d’UPFs et de sous-groupes d’UPFs et le risque de multimorbidité définie comme la cooccurrence chez un même individu d’au moins 2 maladies chroniques telles que le cancer quel que soit le type de cancer, les maladies cardiovasculaires et le diabète de type 2.
Population étudiée et méthodes :
Les auteurs ont examiné les données relatives à sept (Danemark, Allemagne, Italie, Espagne, Suède, Pays-Bas et Royaume-Uni) des 10 pays européens participant à l’étude EPIC (European Prospective Investigation into Cancer and Nutrition). L’apport alimentaire habituel au cours des 12 mois précédents a été évalué au démarrage de l’étude à l’aide d’un questionnaire sur la fréquence alimentaire spécifique au pays. Tous les 3 à 4 ans suivant le recrutement des sujets, les participants ont été contactés pour obtenir des données sur leurs maladies majeures.
Pour évaluer la consommation d’aliments ultra-transformés, les auteurs ont utilisé la classification alimentaire Nova. En effet, la classification Nova classe les aliments dans l’une des quatre catégories suivantes :
Les auteurs se sont concentrés sur le groupe 4 des aliments ultra-transformés.
Résultats :
266 666 participants (60% de femmes) ont été inclus dans l’étude. La consommation d’UPFs a représenté 34 % des kcal et 32 % des kcal du régime alimentaire quotidien respectif des hommes et des femmes. Au total, 4461 participants ont développé une multimorbidité de cancer et de maladies cardiométaboliques après une période médianes de suivi de 11,2 ans.
Il a été observé que :
Conclusions :
Une consommation plus élevée d’UPF était associée à un risque plus élevé de multimorbidité par cancer et maladies cardiométaboliques. Mais tous les aliments UPFs ne sont pas équivalents. Les boissons sucrées artificiellement ou par le sucre, les produits d’origine animale, les sauces, les pâtes à tartiner et les condiments, mais pas les autres produits, ont été associés à un risque plus élevé de multimorbidité, ce qui suggère que des analyses plus nuancées des UPFs par sous-groupes sont nécessaires.
Pour en savoir plus, vous pouvez lire l’article
Orchidali peut réaliser des revues de la littérature.
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