« Les faibles effets d’une « fat tax » sur les achats alimentaires des ménages français : une approche par les nutriments »

Le dernier numéro de Inra Sciences Sociales (ISS), la publication du Département « Sciences Sociales, Agriculture et Alimentation, Espace et Environnement » (SAE2) de l’INRA rendant compte des travaux récents réalisés dans le Département de l’INRA, est paru.

Le numéro résume les travaux de Olivier Allais, Patrice Bertail et Véronique Nichèle consistant à évaluer l’influence et la pertinence d’une politique de taxation des aliments à fortes teneurs en calories, en graisses et en sucres, dénommée « fat tax ».

Résultats obtenus:

« Nous montrons que les effets de cette « fat tax » sur les achats d’aliments et sur les achats de calories et de nutriments qui en résultent sont faibles. Son influence sur le poids des individus à court terme est également faible, mais tend à augmenter dans le long terme. Enfin, si la « fat tax » génère d’importantes recettes fiscales, elle affecte plus les ménages modestes ».

Source: http://www.inra.fr/internet/Departements/ESR/publications/iss/pdf/iss10-03.pdf