A l’occasion du Sommet de l’élevage en octobre dernier, FranceAgriMer a présenté la synthèse des résultats d’une étude sur le panorama de la consommation végétarienne en Europe. Cette étude, réalisée en 2018 par le CREDOC pour FranceAgriMer et l’OCHA (l’Observatoire CNIEL des Habitudes Alimentaires), s’est intéressée à 4 pays : Allemagne, Espagne, France et Royaume-Uni. En effet, en France, comme chez nos voisins, la consommation globale de viande est à la baisse depuis 10 ans, avec une tendance à la stabilisation ces dernières années. Cette observation s’explique par l’urbanisation de la société et le débat médiatique autour de la relation homme-nature entre autres.
L’enquête quantitative montre que seulement 5,6 %
des interrogés se déclarent végétariens, végétaliens ou véganes en moyenne
pondérée dans les 4 pays, leur part étant la plus élevée au Royaume-Uni
(8 %) et la plus faible en Espagne (2,8 %) . Cependant, même si
cette part semble très faible, la tendance à la réduction de consommation de
viande, en particulier de viande rouge, s’affirme également avec les
flexitariens, représentant 20 à 25 % des sondés, qui choisissent de
limiter leur consommation de viande pour des raisons autres que financières
sans pour autant aller jusqu’au végétarisme.
L’étude s’intéresse aussi aux motivations de la
réduction ou de la non-consommation de viande : la santé est la
raison principale dans le cas d’une réduction de viande, tandis que les raisons
éthiques comme la cause animale sont davantage citées par ceux qui choisissent
une éviction. Ces régimes semblent concerner d’abord les femmes, les jeunes de
moins de 35 ans, et les populations urbaines ou dotées d’un fort capital
culturel (cadres ou très diplômés, selon le pays). Le flexitarisme répond à des
motivations différentes comme le « consommer moins mais mieux ».
Cette étude fait également ressortir la difficulté de mesurer ce phénomène qui
reste marginal. Elle donne cependant à réfléchir pour les professionnels des
filières animales sur les stratégies possibles pour répondre à ces demandes de
consommateurs.
Vous pouvez retrouver la synthèse de cette étude en ligne.
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Etude exploratoire : la tendance des régimes végétarien et flexitarien en Europe
A l’occasion du Sommet de l’élevage en octobre dernier, FranceAgriMer a présenté la synthèse des résultats d’une étude sur le panorama de la consommation végétarienne en Europe. Cette étude, réalisée en 2018 par le CREDOC pour FranceAgriMer et l’OCHA (l’Observatoire CNIEL des Habitudes Alimentaires), s’est intéressée à 4 pays : Allemagne, Espagne, France et Royaume-Uni. En effet, en France, comme chez nos voisins, la consommation globale de viande est à la baisse depuis 10 ans, avec une tendance à la stabilisation ces dernières années. Cette observation s’explique par l’urbanisation de la société et le débat médiatique autour de la relation homme-nature entre autres.
L’enquête quantitative montre que seulement 5,6 % des interrogés se déclarent végétariens, végétaliens ou véganes en moyenne pondérée dans les 4 pays, leur part étant la plus élevée au Royaume-Uni (8 %) et la plus faible en Espagne (2,8 %) . Cependant, même si cette part semble très faible, la tendance à la réduction de consommation de viande, en particulier de viande rouge, s’affirme également avec les flexitariens, représentant 20 à 25 % des sondés, qui choisissent de limiter leur consommation de viande pour des raisons autres que financières sans pour autant aller jusqu’au végétarisme.
L’étude s’intéresse aussi aux motivations de la réduction ou de la non-consommation de viande : la santé est la raison principale dans le cas d’une réduction de viande, tandis que les raisons éthiques comme la cause animale sont davantage citées par ceux qui choisissent une éviction. Ces régimes semblent concerner d’abord les femmes, les jeunes de moins de 35 ans, et les populations urbaines ou dotées d’un fort capital culturel (cadres ou très diplômés, selon le pays). Le flexitarisme répond à des motivations différentes comme le « consommer moins mais mieux ». Cette étude fait également ressortir la difficulté de mesurer ce phénomène qui reste marginal. Elle donne cependant à réfléchir pour les professionnels des filières animales sur les stratégies possibles pour répondre à ces demandes de consommateurs.
Vous pouvez retrouver la synthèse de cette étude en ligne.
Orchidali peut réaliser pour vous des revues et analyses de la littérature scientifique.
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