Début mai 2019, le gouvernement italien a critiqué le futur rapport de l’OMS destiné à fournir des pistes pour encadrer l’étiquetage nutritionnel des aliments en vue de « promouvoir une alimentation saine ». Le rapport fournit des conseils aux pays pour élaborer des politiques d’étiquetage nutritionnel en vue de promouvoir une alimentation saine. Elles font partie de la série de mesures recommandées par l’OMS pour prévenir la croissance des maladies non transmissibles. Il s’agit notamment de la France, avec son Nutri-Score et de l’Australian Health Star Rating, ainsi que des étiquettes de mise en garde obligatoires du type «high in» qui sont maintenant adoptées au Chili, au Pérou et en Israël.
En apparence, les objections de l’ambassadeur d’Italie portaient sur l’utilisation du profilage des éléments nutritifs pour évaluer la qualité nutritionnelle des aliments, rejetant le concept comme étant motivé par des considérations politiques plutôt que par la science. Ses motivations ont toutefois été évoquées dans les conclusions qu’il a utilisées à l’appui : une étude britannique révélant qu’un an après que les feux de circulation avaient été volontairement introduits, il y avait eu « une baisse spectaculaire de la vente de tous les aliments italiens de qualité les plus typiques : une démonstration claire que les systèmes basés sur les profils nutritionnels ne conduisent pas à des choix plus sains et pénalisent les aliments traditionnels italiens ».
Les chercheurs en nutrition de Santé Publique au sein de l’équipe de recherche qui a mis au point le Nutri-Score décryptent les raisons de cette remise en cause. Cela permet en revanche d’alerter sur la nécessité de modérer leurs quantités et leurs fréquences de consommation.
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter l’article complet sur ce lien.
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La polémique lancée par le gouvernement italien sur l’étiquetage nutritionnel
Début mai 2019, le gouvernement italien a critiqué le futur rapport de l’OMS destiné à fournir des pistes pour encadrer l’étiquetage nutritionnel des aliments en vue de « promouvoir une alimentation saine ». Le rapport fournit des conseils aux pays pour élaborer des politiques d’étiquetage nutritionnel en vue de promouvoir une alimentation saine. Elles font partie de la série de mesures recommandées par l’OMS pour prévenir la croissance des maladies non transmissibles. Il s’agit notamment de la France, avec son Nutri-Score et de l’Australian Health Star Rating, ainsi que des étiquettes de mise en garde obligatoires du type «high in» qui sont maintenant adoptées au Chili, au Pérou et en Israël.
En apparence, les objections de l’ambassadeur d’Italie portaient sur l’utilisation du profilage des éléments nutritifs pour évaluer la qualité nutritionnelle des aliments, rejetant le concept comme étant motivé par des considérations politiques plutôt que par la science. Ses motivations ont toutefois été évoquées dans les conclusions qu’il a utilisées à l’appui : une étude britannique révélant qu’un an après que les feux de circulation avaient été volontairement introduits, il y avait eu « une baisse spectaculaire de la vente de tous les aliments italiens de qualité les plus typiques : une démonstration claire que les systèmes basés sur les profils nutritionnels ne conduisent pas à des choix plus sains et pénalisent les aliments traditionnels italiens ».
Les chercheurs en nutrition de Santé Publique au sein de l’équipe de recherche qui a mis au point le Nutri-Score décryptent les raisons de cette remise en cause. Cela permet en revanche d’alerter sur la nécessité de modérer leurs quantités et leurs fréquences de consommation.
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter l’article complet sur ce lien.
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