La Food and Drug Administration (FDA) a publié le 1er Mars 2024 une lettre d’application discrétionnaire comme quoi elle n’a pas l’intention de s’opposer à l’utilisation d’allégations de santé qualifiées relatives à la consommation de yaourt et la diminution du risque de diabète de type 2.
À l’automne 2022, le ministère britannique de la Santé et des Affaires sociales a demandé au Comité consultatif scientifique sur la nutrition (SACN) de prendre position concernant la transformation des aliments et la santé. La SACN soulève des incertitudes sur les preuves liées à la transformation des aliments et à la santé dans un communiqué publié le 11 juillet 2023.
Le droit d’utiliser le Nutri-Score est non obligatoire et gratuit. Il a été mis en place pour la première fois en France en 2017, en se basant sur les travaux de l’équipe du Pr. Serge Hercberg ainsi que l’expertise de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES) et du Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP). Depuis son lancement en France, plusieurs pays ont décidé de recommander son utilisation : la Belgique, la Suisse, l’Allemagne, l’Espagne, les Pays-Bas et le Luxembourg. Le logo est attribué sur la base d’un score prenant en compte pour 100 gr ou 100 mL de produit, la teneur : en nutriments et aliments à favoriser (fibres, protéines, fruits, légumes, légumineuses, fruits à coques, huile de colza, de noix et d’olive) et en nutriments à limiter (énergie, acides gras saturés, sucres, sel). Le Nutri-Score des boissons est modifié.
Une étude internationale transversale publiée récemment dans le British Medical Journal a mis en évidence que les produits de diététiques infantiles utilisaient 1 à 4 allégations nutritionnelles et de santé. Les auteurs ont souligné que 2/3 des produits avec au moins allégations ne fournissaient aucune référence. Quand des études cliniques enregistrées étaient citées en référence, les auteurs ont noté un haut risque de biais.
Le projet EPPIC (Economically-Powered Protein Transition through Innovation in Chains) a pour objectifs d’augmenter la production et la consommation de cultures riches en protéines et par conséquent d’accélérer la transition protéique aux Pays-Bas. Le projet EPPIC catalyse une activité économique de 2,6 milliards d’euros et contribue de manière significative à la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans le pays.
Les recommandations nutritionnelles pour une alimentation saine et durable incluent une consommation abondante et variée d’aliments végétaux peu transformés (fruits, légumes, noix, céréales non raffinées, légumineuses, etc.) et des quantités modérées d’aliments d’origine animale. Cette étude fournit des informations factuelles sur la contribution des protéines animales à l’apport total protéique conformément aux recommandations sans surcoût.
la FDA a organisé un webinaire le 21 octobre pour présenter sa proposition visant à mettre à jour la définition des allégations
Le projet de règles mettrait à jour la définition du contenu de l’allégation nutritionnelle « aliment sain » pour mieux tenir compte de la contribution de tous les éléments nutritifs de divers groupes d’aliments et pourrait agir de façon synergique pour créer des habitudes alimentaires saines et ainsi améliorer la santé. Selon la définition proposée pour l’actualisation de allégation « aliment sain », qui est basée sur la science nutritionnelle actuelle, davantage d’aliments faisant partie d’un régime alimentaire sain et des Recommandations Alimentaires seraient éligibles pour utiliser l’allégation sur leur étiquetage, y compris les noix et graines, poissons gras (comme le saumon), certaines huiles.
Le sénateur de l’USR Constanța, Remus Negoi, a prononcé un discours en séance plénière du Sénat concernant l’initiative législative du député de l’USR Adrian Wiener, concernant l’étiquetage nutritionnel volontaire « Nutri-Score et l’importance d’une alimentation saine ».