Conformément à l’article 31 du règlement (CE) n° 178/2002, la Commission européenne a demandé à l’EFSA d’évaluer si les données de deux nouvelles publications scientifiques présentées par la Société italienne de toxicologie étaient suffisantes pour réviser leurs conclusions sur la sécurité des dérivés d’hydroxyanthracène dans les aliments.
Ces 2 nouvelles publications scientifiques concernent deux tests de comètes in vivo chez la souris menés respectivement sur l’Aloe‐émodine et le jus entier séché d’Aloe ferox.
- Les résultats de l’étude avec l’aloe-émodine ont été considérés comme non concluants pour l’induction de cassures de brins d’ADN avec le protocole standard de test des comètes. Les résultats obtenus avec le protocole modifié de test des comètes-hOGG1 suggèrent que l’aloe‐émodine peut induire des dommages oxydatifs de l’ADN dans les cellules du côlon in vivo.
- L’absence de dommages à l’ADN observés dans l’étude sur le jus d’Aloe ferox a été considérée comme peu pertinente en ce qui concerne la génotoxicité des dérivés d’hydroxyanthracène, en raison des faibles concentrations de dérivés d’hydroxyanthracène et de l’effet antagoniste potentiel d’autres composants présents dans le jus (par exemple, les antioxydants).
Ainsi, les preuves fournies par les deux études de Galli et al. (2021 a et b) ne justifient pas une révision des conclusions du groupe scientifique ANS de l’EFSA sur la sécurité des dérivés de l’hydroxyanthracène à usage alimentaire.
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter :
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l’EFSA confirme la toxicité des dérivés hydroxyanthracèniques dans les aliments
Conformément à l’article 31 du règlement (CE) n° 178/2002, la Commission européenne a demandé à l’EFSA d’évaluer si les données de deux nouvelles publications scientifiques présentées par la Société italienne de toxicologie étaient suffisantes pour réviser leurs conclusions sur la sécurité des dérivés d’hydroxyanthracène dans les aliments.
Ces 2 nouvelles publications scientifiques concernent deux tests de comètes in vivo chez la souris menés respectivement sur l’Aloe‐émodine et le jus entier séché d’Aloe ferox.
Ainsi, les preuves fournies par les deux études de Galli et al. (2021 a et b) ne justifient pas une révision des conclusions du groupe scientifique ANS de l’EFSA sur la sécurité des dérivés de l’hydroxyanthracène à usage alimentaire.
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