En se concentrant sur l’Union Européenne, ce document du Chatham House Institute explore les défis que pose l’augmentation de la production et la création d’une demande pour de tels analogues à la viande.
Voici quelques conclusions de ce rapport :
Les milieux scientifiques, environnementaux et de la santé publique s’accordent à penser qu’il est urgent de s’éloigner des habitudes excessives de consommation de viande pour lutter contre la non-durabilité du secteur de l’élevage.
Conscients de l’ampleur du défi à venir, les décideurs publics, la société civile et les innovateurs cherchent de plus en plus à modifier rapidement les choix alimentaires des consommateurs, en s’éloignant des produits carnés à forte consommation de ressources pour se tourner vers des alternatives plus durables.
Les analogues à la viande – «viande» végétale et viande cultivée – se démarquent des substituts de viande traditionnels. Les deux sont destinés à être impossibles à distinguer de – et, dans le cas de la viande cultivée, biologiquement équivalents à – de la viande d’origine animale et sont principalement commercialisés auprès des mangeurs de viande.
L’innovation et les investissements dans les analogues à la viande ont considérablement augmenté, mais la direction et le rythme de croissance de l’industrie des analogues à la viande dépendront d’une multitude de facteurs, notamment l’acceptation du public, le soutien de la société civile et les réponses des opérateurs historiques.
Les décideurs politiques de l’UE, où se trouvent de nombreux chefs de file dans le domaine des innovations « viande » et de viande de culture, à base de plantes, devront réagir de manière imminente aux nouveaux procédés et produits de production. Les décisions qu’ils prennent à présent – sur la réglementation, l’étiquetage et la commercialisation des analogues à la viande, par exemple – auront une influence considérable sur la direction et le rythme de croissance du secteur.
Les décisions sur les exigences en matière d’étiquetage des analogues à la viande seront particulièrement importantes pour déterminer l’acceptation par les consommateurs de la «viande» à base de plantes et de la viande cultivée en tant que substituts de la viande d’origine animale. Ces décisions s’appuieront non seulement sur des facteurs techniques, mais également sur des considérations politiques relatives à l’avenir de l’industrie de la viande dans l’UE.
Afin de respecter ses engagements en matière de changement climatique, l’UE devra modifier ses habitudes alimentaires, notamment en réduisant sa consommation de viande. Les analogues à la viande pourraient contribuer aux stratégies européennes d’atténuation du changement climatique et aux initiatives politiques prioritaires de l’UE dans des domaines tels que la réduction de l’utilisation des antibiotiques, l’amélioration de la santé publique et la gestion durable des ressources. Pour y parvenir, les décideurs politiques de l’UE devront promouvoir un environnement réglementaire clair, transparent et inclusif et investir des capitaux publics dans la recherche, le développement et la commercialisation.
Quel avenir pour les analogues à la viande ? Considérations de Chatham House pour l’Union Européenne
En se concentrant sur l’Union Européenne, ce document du Chatham House Institute explore les défis que pose l’augmentation de la production et la création d’une demande pour de tels analogues à la viande.
Voici quelques conclusions de ce rapport :
Les milieux scientifiques, environnementaux et de la santé publique s’accordent à penser qu’il est urgent de s’éloigner des habitudes excessives de consommation de viande pour lutter contre la non-durabilité du secteur de l’élevage.
Conscients de l’ampleur du défi à venir, les décideurs publics, la société civile et les innovateurs cherchent de plus en plus à modifier rapidement les choix alimentaires des consommateurs, en s’éloignant des produits carnés à forte consommation de ressources pour se tourner vers des alternatives plus durables.
Les analogues à la viande – «viande» végétale et viande cultivée – se démarquent des substituts de viande traditionnels. Les deux sont destinés à être impossibles à distinguer de – et, dans le cas de la viande cultivée, biologiquement équivalents à – de la viande d’origine animale et sont principalement commercialisés auprès des mangeurs de viande.
L’innovation et les investissements dans les analogues à la viande ont considérablement augmenté, mais la direction et le rythme de croissance de l’industrie des analogues à la viande dépendront d’une multitude de facteurs, notamment l’acceptation du public, le soutien de la société civile et les réponses des opérateurs historiques.
Les décideurs politiques de l’UE, où se trouvent de nombreux chefs de file dans le domaine des innovations « viande » et de viande de culture, à base de plantes, devront réagir de manière imminente aux nouveaux procédés et produits de production. Les décisions qu’ils prennent à présent – sur la réglementation, l’étiquetage et la commercialisation des analogues à la viande, par exemple – auront une influence considérable sur la direction et le rythme de croissance du secteur.
Les décisions sur les exigences en matière d’étiquetage des analogues à la viande seront particulièrement importantes pour déterminer l’acceptation par les consommateurs de la «viande» à base de plantes et de la viande cultivée en tant que substituts de la viande d’origine animale. Ces décisions s’appuieront non seulement sur des facteurs techniques, mais également sur des considérations politiques relatives à l’avenir de l’industrie de la viande dans l’UE.
Afin de respecter ses engagements en matière de changement climatique, l’UE devra modifier ses habitudes alimentaires, notamment en réduisant sa consommation de viande. Les analogues à la viande pourraient contribuer aux stratégies européennes d’atténuation du changement climatique et aux initiatives politiques prioritaires de l’UE dans des domaines tels que la réduction de l’utilisation des antibiotiques, l’amélioration de la santé publique et la gestion durable des ressources. Pour y parvenir, les décideurs politiques de l’UE devront promouvoir un environnement réglementaire clair, transparent et inclusif et investir des capitaux publics dans la recherche, le développement et la commercialisation.
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