La DGAL par l’intermédiaire de Synadiet a organisé 2 webinaires (le 23 et le 29 avril 2024) à destination des industriels du secteur des compléments alimentaires. Ces 2 webinaires avaient pour but de présenter les prochaines étapes à venir courant 2024 concernant le changement d’administration et par conséquent de système de notification des compléments alimentaires sur le marché français. Lors de ces webinaires la DGAL a explicitement énoncé sa volonté de vouloir construire le nouvel outil de manière évolutif et en collaboration avec les différents retours d’expérience des industriels. Ainsi, la DGAL a pu annoncer l’ouverture des versions bêta de la base de données ingrédients et de la nouvelle plateforme de notification Compl’Alim.
La Food and Drug Administration (FDA) a publié le 1er Mars 2024 une lettre d’application discrétionnaire comme quoi elle n’a pas l’intention de s’opposer à l’utilisation d’allégations de santé qualifiées relatives à la consommation de yaourt et la diminution du risque de diabète de type 2.
Le 22 Juin 2023, l’Autorité Européenne (EFSA) a publié une opinion scientifique reconnaissant la contribution de la choline à la fonction hépatique normale du fœtus et des nourrissons allaités exclusivement au sein. Elle a reconnu le foncement scientifique de cet effet sur la santé suite à la demande d’ une allégation santé à ce sujet.
À l’automne 2022, le ministère britannique de la Santé et des Affaires sociales a demandé au Comité consultatif scientifique sur la nutrition (SACN) de prendre position concernant la transformation des aliments et la santé. La SACN soulève des incertitudes sur les preuves liées à la transformation des aliments et à la santé dans un communiqué publié le 11 juillet 2023.
Une étude internationale transversale publiée récemment dans le British Medical Journal a mis en évidence que les produits de diététiques infantiles utilisaient 1 à 4 allégations nutritionnelles et de santé. Les auteurs ont souligné que 2/3 des produits avec au moins allégations ne fournissaient aucune référence. Quand des études cliniques enregistrées étaient citées en référence, les auteurs ont noté un haut risque de biais.
Le projet de règles mettrait à jour la définition du contenu de l’allégation nutritionnelle « aliment sain » pour mieux tenir compte de la contribution de tous les éléments nutritifs de divers groupes d’aliments et pourrait agir de façon synergique pour créer des habitudes alimentaires saines et ainsi améliorer la santé. Selon la définition proposée pour l’actualisation de allégation « aliment sain », qui est basée sur la science nutritionnelle actuelle, davantage d’aliments faisant partie d’un régime alimentaire sain et des Recommandations Alimentaires seraient éligibles pour utiliser l’allégation sur leur étiquetage, y compris les noix et graines, poissons gras (comme le saumon), certaines huiles.
Vous pourrez voir une allégation suivie d’un astérisque sur un complément alimentaire à base de plantes commercialisé aux Pays-Bas. Ces compléments alimentaires sont composés d’une ou plusieurs plante(s) ou extraits de plante(s) revendiquant des effets sur la santé. Conformément à la règlementation européenne sur les allégations nutritionnelles et de santé, ne sont autorisées que des allégations scientifiquement fondées.
Le règlement EU n° 1924/2006 concernant les allégations nutritionnelles et de santé pour les denrées alimentaires requiert une justification scientifique de la
Specialised Nutrition Europe (SNE) accueille favorablement le règlement 2021/686 de la Commission concernant l’autorisation d’une allégation de santé sur les solutions glucidiques
Le règlement sur les allégations nutritionnelles et de santé adopté en 2006, a pour objectifs de protéger les consommateurs tout en garantissant