Cette étude de l’Université de l’Ilinois de Chicago examine les corrélations entre le sexe et le développement économique pour prédire les comportements alimentaires sains, ainsi que la corrélation entre les trois pour prédire les résultats pour la santé.
La consommation de fruits et de légumes frais a été identifiée par les ONG internationales, les décideurs politiques et les défenseurs de la santé comme un moyen important d’améliorer les résultats en matière de santé. Cependant, les tentatives visant à modifier les régimes alimentaires de la population utilisent souvent des approches très individualistes, qui peuvent négliger les facteurs structurels qui influent sur l’accès et la disponibilité d’aliments sains, et des différences systématiques dans la propension à adopter des comportements de santé chez des populations ayant des niveaux d’accès et de disponibilité similaires.
En réponse, nous examinons les données représentatives au niveau national de 31 pays à revenus moyens et élevés tirées du module sur la santé du Programme international d’enquêtes sociales de 2011. Après avoir analysé des modèles de régression gamma et linéaire à plusieurs niveaux, nous tirons deux conclusions principales. Premièrement, les femmes, mais pas les hommes, ont tendance à manger des fruits et des légumes frais plus fréquemment dans les pays plus développés.
Deuxièmement, il existe une hétérogénéité considérable dans les différences de santé entre hommes et femmes, en fonction des comportements alimentaires individuels et du contexte de développement national.
Nous concluons en examinant les implications académiques et politiques pour la santé et le développement de nos conclusions concernant l’effet des facteurs structurels sur les comportements alimentaires et les résultats pour la santé.
Alimentation saine, développement économique et sexe : une étude internationale