Les recommandations nutritionnelles pour une alimentation saine et durable incluent une consommation abondante et variée d’aliments végétaux peu transformés (fruits, légumes, noix, céréales non raffinées, légumineuses, etc.) et des quantités modérées d’aliments d’origine animale. Cette étude fournit des informations factuelles sur la contribution des protéines animales à l’apport total protéique conformément aux recommandations sans surcoût et montre qu’elle varie entre 45% et 60% selon les adultes considérés.
Une consommation plus élevée d’aliments végétaux a toujours été associée à des résultats bénéfiques pour la santé, tandis que la consommation excessive de viande rouge et de charcuterie est souvent découragée dans les recommandations nutritionnelles de santé publique. Dans un premier temps, cette étude rappelle que :
- La viande a une teneur protéique par kilocalorie plus élevée que les aliments végétaux, le passage à des régimes alimentaires à base de végétaux et moins riche en viande réduit inévitablement à la fois les apports en protéines alimentaires totales et les contributions des protéines animales aux protéines totales.
- Les protéines animales ont un profil d’acides aminés indispensables plus équilibré et une plus grande digestibilité que les protéines végétales, tandis que les protéines végétales sont généralement décrites comme étant de moindre qualité que les protéines animales. Pourtant, pour la majorité des habitants des pays occidentaux, qui sont omnivores, le risque d’un apport insuffisant en protéines est faible et est peu influencé par l’apport de protéines animales dans l’alimentation. Cependant, la prudence s’impose chez les personnes âgées car elles ont des besoins en protéines plus élevés que les autres adultes (estimés à 1 g/kg pour les adultes de plus de 65 ans et 0,83 g/kg pour les adultes plus jeunes). Ainsi, pour les adultes français âgés de 65 ans et plus, un risque plus élevé de fragilité a été observé pour des apports protéiques inférieurs à 1 g/kg de poids corporel, indépendamment des apports énergétiques.
- Les aliments d’origine animale fournissent des nutriments que l’on ne trouve pas dans les sources végétales (les vitamines D et B12 et les acides gras oméga 3 à longue chaîne), que l’on trouve en petites quantités (par exemple, la vitamine B6 et la riboflavine) ou que l’on trouve sous des formes moins biodisponibles (par exemple, le fer et le zinc). Les aliments d’origine végétale représentent toutefois des sources uniques en fibres, folate, vitamines E et C et d’autres antioxydants.
- De plus, les régimes avec beaucoup d’aliments végétaux ne sont pas nécessairement plus abordables que les régimes avec plus d’aliments à base d’animaux. Plus généralement, les contraintes budgétaires alimentaires sont des déterminants importants des choix alimentaires, et les choix alimentaires équilibrés ont tendance à être plus chers que les choix non équilibrés.
L’évolution vers une alimentation plus végétale, telle que prônée dans les pays occidentaux, réduit la contribution des protéines animales aux protéines totales. Une telle réduction peut non seulement nuire à l’adéquation des apports protéiques, mais également à l’adéquation des apports des autres nutriments aux recommandations.
Cette récente étude a déterminé, pour différentes sous-populations françaises adultes, le niveau minimum de protéines totales et la contribution minimale de protéines animales aux protéines totales qui sont compatibles avec les recommandations nutritionnelles sur les nutriments non protéiques. Les données (apport nutritionnel moyen et coût moyen de l’alimentation) sur 5 sous-populations ont été estimées à l’aide d’une enquête représentative transversale en France : Femmes < 50 ans (sous-groupe A), Femmes 50-64 ans (sous-groupe B), Femmes ≥ 65 ans (sous-groupe C), Hommes < 65 ans ans (sous-groupe D), Hommes ≥ 65 ans (sous-groupe E).
Les résultats de l’étude ont montré que :
- La quantité minimale de protéines qui était théoriquement compatible avec le respect des recommandations nutritionnelles était inférieure à l’apport protéique minimal recommandé pour toutes les sous-populations à l’exception du sous-groupe A. Pour les femmes et les hommes de plus de 65 ans (C et E), la diminution la contribution des protéines animales aux protéines totales inférieure à 55 % et 60 % respectivement a conduit à des niveaux de protéines inférieurs aux niveaux recommandés.
- Pour les autres sous-populations (A, B et D), la plus faible contribution des protéines animales aux protéines totales compatible avec une alimentation adéquate sur le plan nutritionnel (y compris l’adéquation des protéines) était de 55 %, 50 % et 45 %, respectivement.
Pour en savoir plus, l’étude (en anglais) est disponible sur ce lien.
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En France, environ 50% des apports protéiques totaux devraient être d’origine animale pour répondre aux recommandations nutritionnelles sur les nutriments non protéiques en fonction de l’âge et du sexe
Les recommandations nutritionnelles pour une alimentation saine et durable incluent une consommation abondante et variée d’aliments végétaux peu transformés (fruits, légumes, noix, céréales non raffinées, légumineuses, etc.) et des quantités modérées d’aliments d’origine animale. Cette étude fournit des informations factuelles sur la contribution des protéines animales à l’apport total protéique conformément aux recommandations sans surcoût et montre qu’elle varie entre 45% et 60% selon les adultes considérés.
Une consommation plus élevée d’aliments végétaux a toujours été associée à des résultats bénéfiques pour la santé, tandis que la consommation excessive de viande rouge et de charcuterie est souvent découragée dans les recommandations nutritionnelles de santé publique. Dans un premier temps, cette étude rappelle que :
L’évolution vers une alimentation plus végétale, telle que prônée dans les pays occidentaux, réduit la contribution des protéines animales aux protéines totales. Une telle réduction peut non seulement nuire à l’adéquation des apports protéiques, mais également à l’adéquation des apports des autres nutriments aux recommandations.
Cette récente étude a déterminé, pour différentes sous-populations françaises adultes, le niveau minimum de protéines totales et la contribution minimale de protéines animales aux protéines totales qui sont compatibles avec les recommandations nutritionnelles sur les nutriments non protéiques. Les données (apport nutritionnel moyen et coût moyen de l’alimentation) sur 5 sous-populations ont été estimées à l’aide d’une enquête représentative transversale en France : Femmes < 50 ans (sous-groupe A), Femmes 50-64 ans (sous-groupe B), Femmes ≥ 65 ans (sous-groupe C), Hommes < 65 ans ans (sous-groupe D), Hommes ≥ 65 ans (sous-groupe E).
Les résultats de l’étude ont montré que :
Pour en savoir plus, l’étude (en anglais) est disponible sur ce lien.
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