La Direction norvégienne de la santé et des affaires sociales a publié les recommandations alimentaires mises à jour pour la population générale en août 2024. Il est recommandé de choisir principalement des aliments d’origine végétale et de limiter la viande rouge et transformée.
À l’aube des Jeux Olympiques 2024, il est important pour les sportifs de savoir que l’application de la norme européenne NF EN 1744 les protège en limitant les agents dopants dans les compléments alimentaires pour sportifs.
Le règlement (UE) 2021/2117 publié le 2 décembre 2021 modifie les règles d’étiquetage des vins et des vins aromatisés et rend obligatoire la communication de la liste des ingrédients et la déclaration nutritionnelle de ces produits.
Le système agricole et alimentaire représente 34% des émissions des gaz à effet de serre (GES). La France s’est engagée à réduite de 46% les émissions de GES d’ici 2025. Une étude conjointe de la Société Française de Nutrition (SFN) et du Réseau Action Climat (RAC) réalisée par Nicole Darmon a montré qu’une réduction de 50% de la consommation de la viande associée à une augmentation de la consommation de végétaux adéquats permet de réduire de 35% l’impact carbone tout en satisfaisant les recommandations nutritionnelles pour les adultes.
L’Organisation mondiale de gastroentérologie (la « WGO ») a récemment publié un document de lignes directrices mis à jour, visant à aider les gastro-entérologues et autres médecins à comprendre les applications cliniques appropriées des probiotiques ou des prébiotiques. La ligne directrice a été créée avec les contributions d’experts en gastroentérologie, en probiotiques et en prébiotiques, avec les efforts codirigés par des experts de l’Association scientifique internationale pour les probiotiques et les prébiotiques (ISAPP). Pour créer ces lignes directrices, les experts ont évalué de manière exhaustive les preuves issues d’essais randomisés et contrôlés sur les affections gastro-intestinales, notamment quelle souche ou substance prébiotique spécifique a montré un effet positif. Les lignes directrices présentent une liste de conditions pour lesquelles il existe des preuves positives de l’efficacité des probiotiques et/ou des prébiotiques.
L’OMS/Europe invite les consommateurs à prendre part à un projet visant à créer une société plus saine. En effet, les consommateurs peuvent participer au test d’un outil d’intelligence artificielle (IA) qui aidera les pays de la Région européenne de l’OMS à surveiller et à réglementer efficacement la promotion de produits nocifs – du tabac et de l’alcool aux aliments riches en sel, en graisses trans et en sucres – et à contrôler la commercialisation des substituts du lait maternel et des aliments pour nourrissons et enfants en bas âge.
Le projet de loi, qui contient des dispositions interdisant la production et la commercialisation de denrées alimentaires et d’aliments pour animaux cultivés à partir de cellules animales, a été proposé par le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et des Forêts et le ministre de la Santé, et approuvé par le Conseil des ministres.
Mieux encadrer et maîtriser la technologie, telle est la recommandation de vigilance du Sénat. La Commission des affaires économiques du Sénat a rappelé son opposition anthropologique, éthique, culturelle et, en somme, politique, au développement des « aliments cellulaires ».
Le droit d’utiliser le Nutri-Score est non obligatoire et gratuit. Il a été mis en place pour la première fois en France en 2017, en se basant sur les travaux de l’équipe du Pr. Serge Hercberg ainsi que l’expertise de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES) et du Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP). Depuis son lancement en France, plusieurs pays ont décidé de recommander son utilisation : la Belgique, la Suisse, l’Allemagne, l’Espagne, les Pays-Bas et le Luxembourg. Le logo est attribué sur la base d’un score prenant en compte pour 100 gr ou 100 mL de produit, la teneur : en nutriments et aliments à favoriser (fibres, protéines, fruits, légumes, légumineuses, fruits à coques, huile de colza, de noix et d’olive) et en nutriments à limiter (énergie, acides gras saturés, sucres, sel). Le Nutri-Score des boissons est modifié.
Une étude internationale transversale publiée récemment dans le British Medical Journal a mis en évidence que les produits de diététiques infantiles utilisaient 1 à 4 allégations nutritionnelles et de santé. Les auteurs ont souligné que 2/3 des produits avec au moins allégations ne fournissaient aucune référence. Quand des études cliniques enregistrées étaient citées en référence, les auteurs ont noté un haut risque de biais.