Évaluer les allégations de santé concernant les compléments alimentaires à base de plantes

sept. 01, 2021
Sébastien Bouley

Le règlement EU n° 1924/2006 concernant les allégations nutritionnelles et de santé pour les denrées alimentaires requiert une justification scientifique de la qualité la plus élevée afin d’autoriser les allégations de santé et d’assurer la protection des consommateurs. Concernant les allégations de santé liée aux plantes, l’évaluation de l’EFSA est actuellement arrêtée et une décision est attendue sur la manière d’évaluer scientifiquement la justification de telles allégations (allégations en attente).

Synadiet a récemment publié  dans le journal Nutrients une approche graduée pour évaluer les allégations de santé concernant les compléments alimentaires. Il a développé un modèle basé sur des allégations graduées où le niveau de preuve apportée est évalué par une méthodologie standardisée et où les traditions d’utilisation des plantes sont prises en compte. Les allégations de santé sont classées en trois niveaux :

  • Catégorie C : « traditionnellement utilisé pour » sur la base de textes de référence faisant autorité, datés d’au moins 25 ans (voir les détails sur la publication).
  • Catégorie B : « … peut contribuer à », sur la  base d’un corpus de preuves convergentes (voir les détails sur la publication).
  • Catégorie A : « … diminue, soulage ou améliore », sur la base  de deux études convergentes (voir les détails sur la publication).

La publication décrit également le type de preuves nécessaires pour étayer les allégations et fournit des directives générales sur les méthodologies de recherche et d’évaluation des plantes dans leur usage traditionnel.

Si vous souhaitez avoir plus d’informations sur cette approche graduée, vous pouvez lire la publication.

Orchidali peut vous aider à évaluer si vos preuves scientifiques peuvent être conformes aux normes de qualité requises par l’EFSA.