L’Anses dans cette expertise de Juin 2020 fait tout d’abord un état des lieux de l’utilisation des nanomatériaux manufacturés dans l’alimentation. Pour cela, il établit sa propre définition d’un nanomatériau manufacturé : « c’est un matériau de nature organique, inorganique ou composite, produit par l’Homme à des fins applicatives et composé en tout ou partie de particules constitutives présentant au moins une dimension comprise entre 1 et 100 nm (nano-échelle). Les dimensions des particules constitutives peuvent être supérieures à 100 nm si ces dernières présentent une surface spécifique importante ou des propriétés propres à la nano-échelle. Les particules constitutives peuvent se retrouver sous la forme d’agrégats ou d’agglomérats dont les dimensions peuvent être largement supérieures à la nano-échelle. Les matériaux pour lesquels la fraction nanométrique n’aurait pas été produite intentionnellement au cours des processus de fabrication rentrent dans le cadre de cette qualification ».
En France, depuis 2013, la déclaration des substances à l’état de nanoparticules est obligatoire sur le registre R-Nano. Néanmoins, l’identification et la traçabilité des nanomatériaux restent encore très limitées.
A partir de données publiées dans la littérature scientifique, l’Agence a référencé 7 substances, utilisées en tant qu’additifs ou ingrédients alimentaires et pour lesquelles elle considère que la présence de nanoparticules est avérée (le carbonate de calcium, le dioxyde de titane, des oxydes et hydroxydes de fer, le silicate de calcium, les phosphates tricalciques, les silices amorphes synthétiques, des composés organiques et composites) et 30 substances où la présence de nanomatériaux est suspectée (l’aluminium, l’argent, l’or, le phosphates de magnésium, le citrate d’ammonium ferrique, les sels de sodium, de potassium et de calcium d’acides gras, etc.).
D’après les bases de données de l’alimentation (Oqali, GNPD), près de 900 produits alimentaires intègrent au moins un additif ou un ingrédient répondant à la classification « substances pour lesquelles la présence de nanomatériaux manufacturés est avérée ». Cependant, cela ne peut être assimilé à une présence de nanomatériaux dans chaque produit ou lot.
Les sous-secteurs alimentaires les plus concernés seraient le lait infantile (25,6%), les confiseries (15,6%), les céréales du petit déjeuner (14,8%), les barres céréalières (12,9%), les viennoiseries et desserts surgelés (10,9%). A noter que cette estimation a été réalisée avant la suspension du E171 en France.
Suite à la publication par l’EFSA d’un guide relatif à l’évaluation des dossiers portant sur des applications en nanosciences ou nanotechnologies, l’Anses considère une approche adaptée qui permet d’opter pour l’évaluation du risque (ou standard ou nano spécifique) la mieux adaptée à la substance manufacturée. L’Agence a l’intention d’appliquer cette approche à une sélection de substances et de proposer une méthodologie d’évaluation du risque nanospécifique. Les premiers résultats sont attendus d’ici début 2021.
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le rapport de l’Anses.
Orchidali peut vous aider à améliorer la qualité nutritionnelle de vos produits.
Identification des nanomatériaux dans l’alimentation et de leurs risques sanitaires pour les consommateurs
L’Anses dans cette expertise de Juin 2020 fait tout d’abord un état des lieux de l’utilisation des nanomatériaux manufacturés dans l’alimentation. Pour cela, il établit sa propre définition d’un nanomatériau manufacturé : « c’est un matériau de nature organique, inorganique ou composite, produit par l’Homme à des fins applicatives et composé en tout ou partie de particules constitutives présentant au moins une dimension comprise entre 1 et 100 nm (nano-échelle). Les dimensions des particules constitutives peuvent être supérieures à 100 nm si ces dernières présentent une surface spécifique importante ou des propriétés propres à la nano-échelle. Les particules constitutives peuvent se retrouver sous la forme d’agrégats ou d’agglomérats dont les dimensions peuvent être largement supérieures à la nano-échelle. Les matériaux pour lesquels la fraction nanométrique n’aurait pas été produite intentionnellement au cours des processus de fabrication rentrent dans le cadre de cette qualification ».
En France, depuis 2013, la déclaration des substances à l’état de nanoparticules est obligatoire sur le registre R-Nano. Néanmoins, l’identification et la traçabilité des nanomatériaux restent encore très limitées.
A partir de données publiées dans la littérature scientifique, l’Agence a référencé 7 substances, utilisées en tant qu’additifs ou ingrédients alimentaires et pour lesquelles elle considère que la présence de nanoparticules est avérée (le carbonate de calcium, le dioxyde de titane, des oxydes et hydroxydes de fer, le silicate de calcium, les phosphates tricalciques, les silices amorphes synthétiques, des composés organiques et composites) et 30 substances où la présence de nanomatériaux est suspectée (l’aluminium, l’argent, l’or, le phosphates de magnésium, le citrate d’ammonium ferrique, les sels de sodium, de potassium et de calcium d’acides gras, etc.).
D’après les bases de données de l’alimentation (Oqali, GNPD), près de 900 produits alimentaires intègrent au moins un additif ou un ingrédient répondant à la classification « substances pour lesquelles la présence de nanomatériaux manufacturés est avérée ». Cependant, cela ne peut être assimilé à une présence de nanomatériaux dans chaque produit ou lot.
Les sous-secteurs alimentaires les plus concernés seraient le lait infantile (25,6%), les confiseries (15,6%), les céréales du petit déjeuner (14,8%), les barres céréalières (12,9%), les viennoiseries et desserts surgelés (10,9%). A noter que cette estimation a été réalisée avant la suspension du E171 en France.
Suite à la publication par l’EFSA d’un guide relatif à l’évaluation des dossiers portant sur des applications en nanosciences ou nanotechnologies, l’Anses considère une approche adaptée qui permet d’opter pour l’évaluation du risque (ou standard ou nano spécifique) la mieux adaptée à la substance manufacturée. L’Agence a l’intention d’appliquer cette approche à une sélection de substances et de proposer une méthodologie d’évaluation du risque nanospécifique. Les premiers résultats sont attendus d’ici début 2021.
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le rapport de l’Anses.
Orchidali peut vous aider à améliorer la qualité nutritionnelle de vos produits.
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