Qualité Nutritionnelle

Aliments et compléments alimentaires pour sportifs : la norme européenne NF EN 1744 pour la prévention du dopage sportif

À l’aube des Jeux Olympiques 2024, il est important pour les sportifs de savoir que l’application de la norme européenne NF EN 1744 les protège en limitant les agents dopants dans les compléments alimentaires pour sportifs.

Consommation de tous les aliments ultra-transformés et de sous-groupes d’aliments ultra-transformés et risque de multimorbidité par cancer et maladies cardiométaboliques.

Il a été démontré dans l’étude EPIC (European Prospective Investigation into Cancer and Nutrition) qu’une consommation plus élevée d’aliments ultra-transformés (UPFs) était associée à un risque accru de cancer et de multimorbidité cardiométabolique. De plus, les relations étaient différentes selon les sous-groupes de UPFs, ce qui suggère que les divers sous-groupes d’UPFS contribuent différemment.

La nouvelle réglementation européenne sur l’étiquetage des boissons alcoolisées : premières applications sur le vin

Le règlement (UE) 2021/2117 publié le 2 décembre 2021 modifie les règles d’étiquetage des vins et des vins aromatisés et rend obligatoire la communication de la liste des ingrédients et la déclaration nutritionnelle de ces produits.

Une allégation de santé qualifiée relative au yaourt aux Etats-Unis.

La Food and Drug Administration (FDA) a publié le 1er Mars 2024 une lettre d’application discrétionnaire comme quoi elle n’a pas l’intention de s’opposer à l’utilisation d’allégations de santé qualifiées relatives à la consommation de yaourt et la diminution du risque de diabète de type 2.

Au Royaume-Uni, le SACN soulève des incertitudes sur l’impact négatif des apports alimentaires des aliments transformés sur la santé

À l’automne 2022, le ministère britannique de la Santé et des Affaires sociales a demandé au Comité consultatif scientifique sur la nutrition (SACN) de prendre position concernant la transformation des aliments et la santé. La SACN soulève des incertitudes sur les preuves liées à la transformation des aliments et à la santé dans un communiqué publié le 11 juillet 2023.

Le calcul du Nutri-Score change pour les boissons

Le droit d’utiliser le Nutri-Score est non obligatoire et gratuit. Il a été mis en place pour la première fois en France en 2017, en se basant sur les travaux de l’équipe du Pr. Serge Hercberg ainsi que l’expertise de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES) et du Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP). Depuis son lancement en France, plusieurs pays ont décidé de recommander son utilisation : la Belgique, la Suisse, l’Allemagne, l’Espagne, les Pays-Bas et le Luxembourg. Le logo est attribué sur la base d’un score prenant en compte pour 100 gr ou 100 mL de produit, la teneur : en nutriments et aliments à favoriser (fibres, protéines, fruits, légumes, légumineuses, fruits à coques, huile de colza, de noix et d’olive) et en nutriments à limiter (énergie, acides gras saturés, sucres, sel). Le Nutri-Score des boissons est modifié.

Les allégations de santé et nutritionnelles des formules infantiles

Une étude internationale transversale publiée récemment dans le British Medical Journal a mis en évidence que les produits de diététiques infantiles utilisaient 1 à 4  allégations nutritionnelles et de santé. Les auteurs ont souligné que 2/3 des produits avec au moins allégations ne fournissaient aucune référence. Quand des études cliniques enregistrées étaient citées en référence, les auteurs ont noté un haut risque de biais.

Le plan directeur néerlandais pour la transition protéique

Le projet EPPIC (Economically-Powered Protein Transition through Innovation in Chains) a pour objectifs d’augmenter la production et la consommation de cultures riches en protéines et par conséquent d’accélérer la transition protéique aux Pays-Bas. Le projet EPPIC catalyse une activité économique de 2,6 milliards d’euros et contribue de manière significative à la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans le pays.

En France, environ 50% des apports protéiques totaux devraient être d’origine animale pour répondre aux recommandations nutritionnelles sur les nutriments non protéiques en fonction de l’âge et du sexe

Les recommandations nutritionnelles pour une alimentation saine et durable incluent une consommation abondante et variée d’aliments végétaux peu transformés (fruits, légumes, noix, céréales non raffinées, légumineuses, etc.) et des quantités modérées d’aliments d’origine animale. Cette étude fournit des informations factuelles sur la contribution des protéines animales à l’apport total protéique conformément aux recommandations sans surcoût.

Webinaire de la FDA sur la nouvelle définition des « aliments sains » du 21 octobre

la FDA a organisé un webinaire le 21 octobre pour présenter sa proposition visant à mettre à jour la définition des allégations

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